Adoptons l’état d’esprit joueur pour nous sentir motivés et engagés, même à distance !

La crise du COVID-19, a eu et continue d’avoir un impact sur le sentiment d’appartenance, la motivation et l’engagement de vos salariés. Il est plus que jamais essentiel de mettre en place des actions pour des résultats durables et efficaces.

Commencer à intégrer le jeu dans votre management présente l’intérêt de pousser le collaborateur à mieux gérer ses émotions, à se sentir plus impliqué et à adopter des objectifs stratégiques communs.

Nous avons tous des moments où nous éprouvons des sentiments négatifs comme l’injustice, le manque de considération ou la frustration. L’isolement, la distanciation, le retour au bureau ont pu avoir des effets sur notre état d’esprit, au travail comme dans la vie personnelle.

Victimes ou joueurs ?

Nous avons tendance à assumer le rôle de victime lorsque les circonstances échappent à notre contrôle. Ainsi, nous pouvons être des acteurs dans certaines situations et des victimes dans d’autres.

L’état d’esprit victime

Les victimes se concentrent sur les choses qu’elles ne peuvent pas influencer. Nous pouvons graviter vers ce rôle pour maintenir notre estime de soi et éviter de nous considérer comme faisant partie d’un problème. Être une victime nous aide à éviter le blâme, en rejetant ce blâme sur des forces extérieures et d’autres personnes.

L’état d’esprit du joueur

Les joueurs se concentrent sur les éléments qu’ils peuvent influencer. Nous pouvons prendre le point de vue du joueur lorsque nous reconnaissons notre rôle ou nos contributions à un problème et créons des explications autonomes pour la situation. Les joueurs fondent leur estime de soi sur la prise de responsabilité et le fait de faire de leur mieux pour avancer tout en travaillant sur les facteurs qu’ils peuvent influencer. Le joueur considère les forces extérieures comme ni bonnes ni mauvaises, mais comme des défis.

Pourquoi être le joueur?

Jouer la victime peut nous permettre de nous sentir en sécurité, préserver notre estime de soi et nous aider à éviter d’être blâmés. Mais cela nous tient également à l’écart et coincés dans une situation frustrante que nous ne voulons ni accepter ni prendre la responsabilité de changer.

Être un joueur s’accompagne de responsabilité et, éventuellement, d’échec.

Nous pouvons avancer avec confiance en tant que joueur si nous basons notre estime de soi sur la prise de responsabilité et le travail avec intégrité.

Nous pouvons garder le respect de nous-mêmes et changer la situation à laquelle nous sommes confrontés en exerçant notre liberté et notre pouvoir de choix.

Puisqu’il est déraisonnable d’attendre des autres qu’ils connaissent et résolvent nos problèmes, choisir d’être un joueur semble être le choix logique pour vivre une vie d’épanouissement et d’action positive.

Prenons un exemple pour illustrer.
Votre situation : il y a trop de travail à faire, vous êtes surchargé !

Vous travaillez actuellement sur deux projets et avez trop de travail à faire pour garder les deux projets sur la bonne voie. Vous avez indiqué à chacune de vos équipes quand vous pouvez être disponible, mais elles continuent de vous programmer des réunions en dehors de vos fenêtres disponibles. Vous vous sentez épuisé, frustré et comme un échec.

État d’esprit axé sur la victime:
“Ne peuvent-ils pas voir combien de temps je consacre à mes deux projets?”
“Pourquoi ne se souviennent-ils pas des heures auxquelles j’ai communiqué mes disponibilités? Pourquoi ne consultent-ils pas mon agenda avant de me programmer à des réunions clés? “
“Je suppose que je vais devoir tout faire.”

État d’esprit axé sur le joueur:
“Je dois évaluer si cette situation est à court ou à long terme. Si je suis surchargé à long terme, je vais travailler pour réinitialiser les attentes d’allocation et demander la capacité d’équipe supplémentaire appropriée. Je vais demander des engagements sur la voie à suivre afin que je puisse me gérer de manière appropriée vers un objectif futur. Ce n’est pas un signe d’échec ou de faiblesse de remédier de manière proactive aux affectations de travail non viables. “
“Je vais choisir d’être flexible dans mon emploi du temps lorsque je suis invité à rejoindre une réunion en dehors de ma fenêtre horaire précédemment communiquée. Mais je vais gentiment rappeler aux gens mon emploi du temps, la jonglerie que je fais pour que cette réunion fonctionne, et moi qui ne ferai pas toujours le même choix à l’avenir en fonction de mes autres engagements. Je vais déléguer certaines de mes responsabilités à d’autres membres de l’équipe lorsque je suis temporairement surchargé. Nous pouvons nous rassembler pour traverser une période chargée, et ce sera une excellente occasion de mentoring et de croissance pour les autres membres de l’équipe.”

A vos méninges, comment pourriez-vous implémenter l’état d’esprit du joueur au sein de votre société pour favoriser le lien et l’engagement de vos collaborateurs à distance ?